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VINCENT NICOLAS DIT SAINTONGE BOISSONEAU
(1637-1715)

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Soldat Régiment Carrignon-Salière

Profession : militaire, agriculteur

 

     Boissonneau, Nicolas-Vincent ou *Vincent (Saintonge ou Xaintonge), était officier et soldat du régiment de Carignan-Salières,​​ à l'ÃŽle d'Orléans. Lorsqu'il arrive sur les rives de la Nouvelle-France en septembre 1665, il est soldat de la compagnie Maximy au régiment de Carignan.

     Né en 1637 (1), à Saint-Seurin-d'Uzet près de Mortagne-sur-Gironde, Saintonge, France, il était le dernier maillon de la famille en France. Il n'est jamais retourné dans sa famille ni dans sa patrie. (Peut-être parce que sa ville natale a brûlé en 1674.) Vincent Nicolas était le fils de Jean Boissonneau et de Jeanne Cochin né dans la paroisse de Saint-Seurin de Montagne France, diocèse de Saintes.
     Ses parents sont tous deux décédés avant le mariage de Vincent en 1669 selon la déclaration du notaire, peut-être une autre raison pour laquelle Vincent n'est pas rentré chez lui. Selon le registre paroissial de Sainte-Famille Ile d'Orléans, Québec, Vincent Nicolas Boissonneau était soldat dans le célèbre régiment de Carignan-Salières où il a combattu en France et en Allemagne avant de venir en Nouvelle-France. Benjamin Sulte disait : « Le régiment de Carignan était composé de six mille hommes de pied commandés par les comtes de Coligny et de « la Feuillade », que la France avait envoyés au secours de l'empereur d'Allemagne contre les Turcs en 1664 et qui avaient remporté la victoire. au Saint-Gothard, aux confins de Raab, où Monte cuculi a vaincu de manière décisive le Grand Aim Achmet Kouprougli".
     Onze cents des six mille soldats sont venus en Nouvelle-France le 12 septembre 1665 pour combattre les Iroquois, qui contrôlaient alors la Nouvelle-France. Vincent était avec le capitaine Maximy et faisait partie des 400 soldats qui ont décidé de rester au Canada après la signature d'un traité de paix par les Iroquois. Une fois la paix rétablie en Nouvelle-France, Vincent a le choix entre retourner en France ou s'installer en Nouvelle-France.

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Mariage de Vincent Nicholas Boissonneau dit saintonge et Anne Colin 1669

     Il a choisi ce dernier. Il est marié  Anne Colin  le 18 octobre 1669, (2)  à Sainte Famille, sur l'île d'Orléans. Aucun document ne précise où ils se sont installés, mais il est fort probable qu'ils aient loué un terrain dans la paroisse de Saint-Jean Ile d'Orléans qui n'existait pas jusqu'à ce jour. 'en 1679. Le 7 avril 1674, le notaire P. Duquet rédige un contrat par lequel Vincent loue une terre de Simon Rocheron à Saint-Jean. Peu de temps après, il achète la terre de Guy Baudin dans la même paroisse. Cette terre est restée aux mains de la famille Boissonneau jusqu'au début des années 1900. Vincent est décédé le 13 septembre 1715 (3) , à Saint-Jean Isle d'Orléans. Il avait soixante-dix-huit ans. Son inhumation eut lieu le 17 septembre 1715  (4)  au cimetière Saint-Jean, Place Saint-Jean, région de la Capitale-Nationale, Québec, Canada.

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     Anne a apporté une dot estimée à 200 livres, plus son don de cinquante livres du roi. Cela aurait été un montant substantiel à leur époque. J'ai pu trouver une calculatrice de 1751 (cent ans plus tard qui m'a donné un montant de 60 243,73 £).

     Vincent et Anne ont vécu leur vie sur l'île d'Orléans dans ce qu'on appelait alors la Nouvelle-France. Ils vécurent tous deux jusqu'à un âge raisonnablement avancé et furent inhumés à Saint-Jean. Il mourut le 14 septembre 1715,(3) à près de 80 ans. Elle mourut le 29 juillet 1719 à 75 ans. Ils furent tous les deux inhumés au cimetière de Saint-Jean, Ile d'Orléans. Le recensement de 1681 indique que la famille possédait trois bovins et cinq acres de terre.  
     Dans son testament, Vincent mentionne que Jean doit non seulement continuer à cultiver la terre familiale, mais aussi s'occuper de ses frères et sÅ“urs, dont Jacques. C'est bien la preuve que Jacques n'est pas mort au berceau comme le pensent certains. Jean devait également s'occuper de ses parents jusqu'à leur mort. C'est peut-être pour cette raison qu'il est revenu à Saint-Jean pour pouvoir réaliser leurs volontés.  
     Puisque Vincent portait le patronyme Boissonneau dit Saintonge, ses enfants et leurs descendants portaient soit le patronyme Boissonneau soit Saintonge. Seuls deux de ses fils se sont mariés, Jean et Nicolas. Il serait juste de dire que les descendants de Jean ont utilisé le patronyme Boissonneau, (Boissonneault, Boissonnault, Boissoneau, Boisoneau, Boissonneaux, Boissonnault, Boissoneault, Boisseneau, Boissennault, Boissenneault, Boissineau, Busseno, Bussino, Busseneau et Bussoneau). Pour mes recherches je les appellerai Boissonneault pour éviter toute confusion. Les descendants de Nicolas utilisent le patronyme Saintonge (St-Onge, Saint-Onge, St. Onge et St-Ange).  Il y a plusieurs exceptions et il y en a beaucoup avec le patronyme Saintonge et al qui sont d'autres familles que les Boissonneault.  
     On se demanderait comment cela a pu arriver. La séparation géographique pourrait expliquer. Jean s'est marié et s'est installé sur la ferme familiale tandis que certains de ses descendants ont fini par quitter l'île et se sont installés dans des villages le long de la rive sud du fleuve Saint-Laurent juste en face de la paroisse Saint-Jean. Nicolas s'installe à Québec et un de ses descendants devient navigateur et quitte la région pour s'installer dans l'actuel Saint-Eustache, Québec, au nord de Montréal. Il était le seul petit-fils mâle de Nicolas à engendrer des enfants. Le contact s'est très certainement rompu entre les familles en raison de leur éloignement géographique les faisant évoluer de manière différente.


​ Remarque : le dit in dit Saintonge se prononce comme la lettre "d"

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*La famille Côté de la famille du père de mon mari de Boissonneault/Côté et de la famille de sa mère de Côtés/Auger sont toutes deux issues de Jean Côté et d'Anne Martin. Le petit-fils de Jean, Jacques Côté, avait deux fils. Jacques avec son mariage avec Marie Madeleine Rondeau qui étaient des ancêtres de la lignée Boissonneault et Louis Côté avec sa seconde épouse Marie Elizabeth Lambert qui étaient de la lignée Côté.

Noter:
       Un cousin éloigné du Québec, en visite en France en 1998, a rendu compte de l'état actuel de la ville d'origine de notre famille :
       St-Surin d'Uzet (France) au 10 juin (1998) était un très beau village. C'est un petit village marin et c'est la capitale du "caviar". Notre ancêtre (Vincent) est parti pour le Canada en 1665 et le village a brûlé en 1674.  Tous les registres ont été perdus dans l'incendie.  Le village a été reconstruit à côté du village d'origine. L'église du village est là depuis 1710. L'ancien cimetière n'existe plus et le seul souvenir de l'ancien village est un petit château.  Je n'ai pas trouvé d'armoiries de la famille Boissonneau et aucun signe du nom Boissonneau dans le village, ni celui de dit Saint-Onge.
       Saintes était dans la région historique connue sous le nom de Saint Onge. C'est de là que Vincent tire son "dit nom". C'était dans la région de Bordeaux en France, située sur le fleuve près de l'océan Atlantique.
       Vincent a combattu sousle capitaine Abraham de Maximy  (voir blog)

Citations
(1) M. Boissonneau Jean/Cochin Jeanne Québec, Dictionnaire généalogique des familles canadiennes (Collection Tanguay), 1608-1890 Volume : Vol. 1 Sect. 1 : A-Hel ; Page : 64
(2) B.1605 Cochin JeanneHaute-Bretagne, France Naissances & Baptêmes, 1501-1907 ABGH Parchemin; Rennes, France; B_Rennes_St Germain_1.xls

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