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Soldats de Carignon.png

      Non établi au Canada. Il était le fils de Pierre-Michel Maximy (qui passa au service du roi de France, avec le prince Thomas en vertu de l'autorisation qu'il reçut de la princesse Christine, régente de Savoie.) et de Clarisse de Charbonneau Armorial du Dauphiné et de Rivoire de la Bâtie . (Document en actes de notre ancêtre).
     Abraham Maximy a fait sa carrière dans l'armée, tout comme son père. Il a été formé au régiment de Savoie avant de succéder à son père comme capitaine du même régiment. (En 1655 Michel Maximy était encore capitaine de sa compagnie et demanda au roi la reconnaissance des titres de Noblesse). À son arrivée à Québec, sa compagnie est envoyée à Trois-Rivières, et est confinée le reste de l'année. Il participa à l'expédition de M. Courcelles contre les Agniers en janvier 1666. Par la suite, la compagnie fut restreinte à Sainte-Famille, ÃŽle d'Orléans. Il rentre en France à l'automne 1668.
     Suite à des blessures que l'on retrouve en 1669 il est nommé Capitaine Coy Misériac du régiment de Piémont en 1671 cependant, la compagnie Maximy continue d'exister jusqu'en 1671.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_Je découvre beaucoup de choses sur les colonies en Nouvelle-France ou sur ce qui est aujourd'hui le Québec. Je partagerai mes découvertes dans l'article suivant. L'un des premiers ancêtres de mon mari au Canada faisait partie du Régiment de Carignan-Saliéres et sa femme : une « Filles du Roi ».

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Depuis 1641, la Nouvelle-France vit sous la menace constante des Iroquois. Lors de la réception de Mgr Laval à Versailles, Louis XIV promet d'aider militairement la Nouvelle-France.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Un régiment particulier de l'armée royale avait participé à toutes les guerres de la monarchie pendant plus de vingt ans et s'était couvert de gloire en combattant les Turcs. C'était le Régiment de Carignan.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Le Régiment de Carignan a été levé en 1642 par Thomas François de Savoie, Prince de Carignan. Selon le dictionnaire de Jean Cournoyer (Petit ; Jean), Carignan était la forme française de Carignano, une ville de la province de Turin en Italie.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_  En 1665, le roi accorde une aide importante à la défense de la colonie et envoie treize cents soldats du Régiment de Carignan-Salières pour réprimer les Iroquois. Le 18 juin 1665, le premier contingent du Régiment de Carignan-Salières débarque à Québec. Il comprend vingt compagnies composées d'un capitaine, d'un lieutenant, d'un enseigne, de deux sergents, de trois caporaux, de cinq ansepassades et de quarante soldats. Le régiment a été l'un des premiers régiments français à porter un uniforme. Cette armée était sous le commandement du Lieutenant-Général Alexandre Prouville Tracy, et est mobilisée à Québec avec le titre de « Vice-roi ». 

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_   En 1664, douze compagnies quittent le port avec six cents soldats sous les ordres de Monsieur de Tracy. Ils sont partis pour les Antilles, la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe. Un autre groupe part pour Québec l'année suivante pour rejoindre le Régiment de Carignan.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_Le régiment traverse la France d'est en ouest au début de 1665 pour se trouver sur la côte atlantique. Elle était composée de vingt compagnies mais aucune n'avait les cinquante hommes nécessaires. D'autres devaient être recrutés dans la région et ainsi de nombreux soldats de ce régiment sont Aunisiens et originaires de Saintonge.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Les 1000 hommes réunis embarquent à La Rochelle entre le 19 avril et le 24 mai sur cinq navires. Une revue des troupes fut faite dans les rues de la ville. Imaginez le tumulte qu'un millier d'hommes et cinq navires auraient fait dans la ville à cette époque. Plus de trois cents de ces hommes deviendront des pionniers en Nouvelle-France et l'un de ces hommes était l'ancêtre de mon mari. La traversée était de La Rochelle à Québec.    

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Une fois débarqués, les militaires volontaires constitueront près de quatre-vingt pour cent des colons arrivant en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Ayant quitté leur pays, ils porteront dans leur cÅ“ur l'ultime image de leur patrie, les tours Saint-Nicolas, Chaine et Lanterne.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Le XVIIIe siècle voit les pionniers d'un plus grand nombre de ports, dont Rochefor, Bordeaux, Rouen et Nantes rejoindre La Rochelle comme point de départ de l'émigration. Rochefort, fondée en 1664, devient rapidement le point de départ des militaires.

          

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Bientôt la France abandonnerait ses enfants et quitterait la Nouvelle-France sans soutien. 

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Les officiers du régiment prendraient la responsabilité d'initier les gens aux tactiques militaires car l'érection de forts à des endroits stratégiques était nécessaire. Ainsi une chaîne de fortifications construites pour bloquer la route d'invasion des Iroquois le long de la rivière Richelieu : Sorel, Chambly, Contrecoeur, Verchères, etc.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Le Régiment de Carignan-Salières allait vaincre les Iroquois et les Hollandais de Schenectady, New York. En 1666, l'armée avait vaincu les Iroquois, la paix était rétablie dans la région. Le traité qui s'ensuit reconnaît la souveraineté du roi de France et assure à la colonie seize années de développement pacifique. Une fois cette mission accomplie, le roi souhaite qu'une partie de la main-d'Å“uvre reste en Nouvelle-France pour contribuer à l'édification de la colonie. Il a fourni des soldats pour l'établir et leur a accordé des terres sur les rives du Saint-Laurent pour qu'ils puissent cultiver.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Louis XIV accordait à ses officiers et soldats des vivres pendant un an et des primes selon leur rang (cent livres pour les soldats et une somme légèrement supérieure pour les officiers). Plus de quatre cents de ces soldats étaient prêts à rester, la plupart étant célibataires et susceptibles de se marier. L'arrivée massive des filles du roi, "filles du roi" entre 1663 et 1673, va rétablir le délicat équilibre démographique de la colonie. Ces jeunes aideraient à coloniser la colonie française. Ils formeraient une partie importante de l'ascendance des Canadiens français.

 

         When a soldier entered the French armée, on lui attribuait un surnom, selon son apparence, son métier, son origine ou son caractère. C'est pourquoi on trouve des soldats avec des noms comme Berthiaume dit Legros, Boissonneau dit Saintonge, et bien sûr les soldats Sanspeur, Sanschagrin et Lavictoire. Un de ces soldats, François Guire, choisit La Rose comme nom, et son frère Sicaire opta pour Laprairie. Dans notre lignée, certains sont restés Boissonneau d'autres sont devenus St-Onge.

 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ L'arrivée du régiment de Carignan mit fin à la menace iroquoise et la population de Québec passa de quatre mille à soixante-trois cents.

 

La liste des soldats de la division Maximy du Régiment de Carignan-Salières était:

 

Belle-ÃŽle

Bidet, Jacques (de Russel), aussi *DesRoussels

Boissard, Alexandre (Le Prince de Conty),

Boissonneau, Nicolas-Vincent ou *Vincent (Saint-Onge ou Xaintonge), (fait référence à son origine en France Saint-Onge ou Xaintonge.

Bordeleau, Antoine (Dampierre),

Bussière, Jacques (La Verdure),

*Dompierre, Charles, (St-Martin), aussi Dampierre

Dampierre, Charles (Saint-Martin), aussi Dompierre

Dumont, Julien (La Fleur), (pas selon Jetté)

Dupuy de Lisloye, Ens. Paul

Gourdon, Jean-Baptiste (La Chasse),

Guérand, Martin (Gratte Lard),

Gugnot (Le Tambour),

Inaid, Paul (Le Provençal*aussi Inard

*Inard, Paul (Le Provençal), aussi Inaid

Julien...

La France

La Meslée  

La Rhétorique

Lauget, Jean (Matta),

Leblan, Antoine (Jolicoeur),

Le Blanc

Le Merle, René

Ranbeau, Mathurin (Bourjoly), *ou Renaud

*Renaud, Mathurin (Boisjoli) aussi Renou, ou Ranbeau

Ronoset, Pierre (Beaucourt), ou Rousset

*Rousset, Pierre (Beaucourt) ou Ronoset

Vignault, Paul (Laverdure), (ou Pierre Vignault?)

Vignault, Pierre (ou Paul (Laverdure)

Vignault, Paul (Laverdure), (le même que Pierre Vignault?)

Vignault, Pierre (comme Paul (Laverdure)

 

ABRAHAM Maxime Capitaine

 

         Never establishing himself in Canada, Le capitaine Abraham Maximy était le fils de Pierre-Michel Maximy. Son père a servi sous le roi de France. 

 

         Abraham Maximy had a career in l'armée, tout comme son père. Il a été enseigné dans le régiment de Savoie avant de succéder à son père comme capitaine de ce même régiment. En 1655, le père d'Abraham était toujours capitaine de sa compagnie et à cette époque, il demanda au roi des titres de reconnaissance de noblesse.

 

         When Abraham and his company arrived à Québec, ils sont envoyés à Trois-Rivières où ils sont confinés le reste de l'année.

 

         Abraham participated in the expedition of M. Courcelles contre les Agniers en janvier 1666. Par la suite, la compagnie fut restreinte à Sainte-Famille, ÃŽle d'Orléans.

 

         Maximy returned to France in the automne 1668.

 

         He was re-assigned to la compagnie du Mesnil en 1669 et en raison de blessures de combat, il est nommé capitaine Coy Misériac du régiment de Piémont en 1671.

 

         The company bearing his name “ Maximy » a continué d'exister au moins jusqu'en 1671.

 

Vincent-Nicolas Boissonneau dit Saintonge

 

         Vincent-Nicolas Boissonneau was born vers 1637, fils de Jean Boissonneau et de Jeanne Cochin, à Saint -Seurin- d'Uzet près de Mortagne -sur- Gironde, diocèse de Saintes en Saintonge (Charente Maritime).

 

         Deciding to stay in New France après avoir combattu comme soldat, il épousa  "fille du Roi", (pupille du Roi) Anne Colin, le 18 octobre 1669 à Sainte-Famille,  ÃŽle d « Orléans. Elle était la fille de Nicolas Colin et d'Isabelle Calende, de la paroisse de Sainte-Croix de Sens en Champagne (selon Landry et Drouin) ou en Bourgogne (selon Langlois). 

 

         Anne brought goods estimated at 200 livres et une donation royale de 50 livres.

 

         Living in the parish of St -Jean, ÃŽle d'Orléans, sinistre le 3 août 1678.  Un incendie de maison s'abat sur eux dans lequel trois de leurs enfants meurent.

 

 

         In the 1681 census, Vincent dit avoir trois bêtes à cornes et cinq arpents de terre. Vincent Nicolas est décédé et a été inhumé dans la ferme familiale à St Jean, Ile d'Orléans le 14 septembre 1715 à près de 80 ans. Anne suivit quatre ans plus tard, le 28 juillet 1719 à Saint-Jean, ÃŽle d'Orléans

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