JOSEPH LÉONARD CÔTÉ (1846-1926)

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Joseph Côté était le fils de Joseph-George et de Marceline Chauret. Il est né dans une famille de neuf enfants le 31 mai 1846(1) à Sainte-Croix, Lotbinière, Québec. C'est une période de changement pour le Québec.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ La migration des Canadiens français vers les États-Unis a commencé dès les années 1840. Selon les recherches, jusqu'à 900 000 sont partis entre 1840 et 1930. C'était évident dans la famille de Joseph Côté.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Joseph était absent lors de la naissance de sa fille, Marie-Louise, par sa première épouse, Aurélie, en 1885. Aurait-il été l'un de ces Canadiens français qui cherchaient du travail dans le nord des États-Unis ? C'est incertain, mais ce qui est certain, c'est que tous ses enfants adultes issus de son premier mariage ont émigré aux États-Unis. Au moins deux sont retournés. 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Il y a des raisons pour lesquelles les familles migrent et il y a beaucoup à considérer. Comme leurs ancêtres avant eux, ils ont quitté leur patrie, laissant derrière eux amis et famille. Avec ces Canadiens français, ils laisseraient aussi derrière eux une culture et une langue à assimiler à une autre. Leur installation dans le nord des États-Unis (en particulier la Nouvelle-Angleterre) les plongerait dans une communauté où les religions différeraient également. Contrairement aux Canadiens anglais qui ont émigré aux États-Unis, le coût aurait été beaucoup plus lourd, tant sur le plan culturel qu'émotionnel, que celui des Anglais. Leur principale raison de partir était économique.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Le facteur crucial de la migration canadienne-française, comme dans de nombreuses autres cultures, en était un à cause des mauvaises conditions économiques dans leurs communautés d'origine. L'élément hautement industrialisé des États-Unis a dû apparaître aux Québécois comme une terre promise. Tout comme la « Nouvelle France » était apparue à leurs ancêtres. Alors que les emplois se font rares au Québec, les États-Unis offrent du travail à ces émigrants.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ La croissance précédente au Québec au 19e siècle avait laissé peu de nouvelles terres pour l'agriculture aux nouvelles générations. Les terres qui devenaient disponibles étaient moins fertiles et dans des zones moins favorables au climat. Entre 1784 et 1844, la population du Québec augmente d'environ 400 %, tandis que sa superficie totale de terres agricoles n'augmente que de 275 %. Cela a forcé la jeune génération à chercher ailleurs sa propre maison. La tendance s'est poursuivie entre 1851 et 1901. 

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Après 1850, certains cultivent les Laurentides, le Saguenay-Lac Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent et la vallée de la Matapédia, jusqu'à Témiscaming. D'autres se sont déplacés vers l'ouest en Ontario, au Manitoba. Saskatchewan et Alberta.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Joseph mariéAurélie Lamontagne10 janvier 1871,(2) Joseph à St-Antoine de Tilly. Un an plus tard, leur premier fils, Napolléon, est né, suivi d'Angeline, Octavia, Gedion, Ovide, Josephat et Marie-Louise. Cela s'est produit au cours des treize années suivantes.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Tous les enfants de Joseph avec Aurélie sauf Marie-Louise ont déménagé au Massachusetts et au New Hampshire. Ovide est revenu après la mort de sa femme et on le retrouve au recensement de 1921 à Saint-Agapit.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Après la mort d'Aurélie en 1885, Joseph épouseAdèle Bédard, célibataire d'une ferme voisine. Ils se sont mariés en 1891(3) et ont leur propre famille de trois personnes ; Pierre, Marie-Louise et Arthur.

          _cc781905-5cde-3194 -bb3b-136bad5cf58d_ Pierre est décédé à Saint Flavien, le 2 juin 1926(4), à l'âge de quatre-vingts ans.